Coucou la Scube !
À quelques jours près, j’aurais pu vous écrire cette carte sous les cerisiers en fleurs, à l’abri desquels les habitants de Kyoto s’installent saké en main pour fêter dignement l’arrivée du printemps. À vrai dire, je ne compte plus ces précieux moments depuis mon installation au Japon et espère en connaître tout autant jusqu’à mon départ en août.
En effet, je ne pensais pas que la vie à Kyoto pouvait être si agréable ! Une fois les cours terminés, il ne vous reste plus qu’à enfourcher votre vélo pour parcourir cette ville à taille humaine cernée de montagnes. Connue pour ses innombrables temples, sanctuaires, quartiers anciens, la ville recèle également un visage complètement différent : minuscules cafés avant-gardistes, bars cosmopolites, concept stores et une infinité de boulangeries au cas où le pain me manquerait. Cet équilibre entre patrimoine millénaire et atmosphère branchée font l’inépuisable richesse de la ville. Avec les beaux jours, le visage de Kyoto se transforme, notamment sa splendide rivière centrale aux berges investies par les terrasses sur pilotis et fréquentées par les groupes d’étudiants en quête de fraîcheur. Et si cette vie bohème ne vous suffit pas, la trépidante et futuriste agglomération d’Osaka-Kobe n’est qu’à un court trajet en train.
Mais Kyoto ne serait pas si accueillante sans l’esprit chaleureux et décontracté de ses habitants. À rebours de la réputation d’individus inaccessibles, mes amis japonais m’entraînent dans des tournées de cafés, des matchs de foot (même si je suis nul) ou bien encore dans les fameux nomihodai (bars où alcool et poulet frit sont servis à volonté ; on est loin des sushi, du matcha et du tofu effectivement).
Il me sera donc si dur de quitter l’incroyable Kyoto et plus généralement le Japon (juste pour ses convenience stores ouverts 24h/24).
Lilian
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